Jeux vidéos : l’industrie du siècle

Des joueurs de plus en plus jeunes et addicts

Au cours des derniers années, les médias du monde entier ont découvert qu’il existe une forme de vie appelée « gamers« . Ce sont des êtres humanoïdes aux habitudes étranges : ils passent des heures devant l’écran, ils s’excitent si leur avatar déchire un dragon mais, plus intrigant, ils dépensent des montagnes d’argent en accessoires et en jeux.

Le monde des jeux vidéo n’est pas né aujourd’hui. Pour toute personne de l’âge de l’écrivain, jouer à un jeu vidéo est un moyen de passer le temps comme lire un livre, regarder un match de football à la télévision, ou se défouler (en bref, tourner une saison entière d’une série télévisée). Le verrouillage, net de permettre de travailler à domicile, a amplifié certaines activités virtuelles pour passer le temps. Réseaux sociaux, commerce électronique, et jeux vidéo. Sur les trois premiers, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de nouveautés à dire, tandis que sur le quatrième sujet, il vaut la peine d’approfondir.

Une production lointaine

Étonnamment, une bonne partie des jeux vidéo à succès ont été produits dans les pays nordiques, comme la Suède, où le marché des développeurs et de la chaîne d’approvisionnement connexe représente quelques milliards. Le secteur commence à avoir quelques joyaux. L’invention, puis la vente de Candy Crush, a littéralement mis en lumière la créativité du jeux interactif. Cependant, de nombreuses réalités émergent dans notre pays. Elle contribue à la disponibilité de la bande passante, au taux élevé de créativité et à une compétence technologique croissante.

Star Wars : le jeu vidéo consacré aux combats spatiaux entre l’Empire et la Nouvelle République, est convaincant par son cadre et ses modes multi-joueurs.
Cependant, si l’imagination collective vous amène à croire qu’ il peut y avoir un miracle, vous vous trompez. La finance, la mode, le design, et pourtant l’augmentation du coût de la vie combinée à la « non nécessité » d’être sur place permet aux startups du secteur d’opérer partout. C’est le cas de Cube, une start-up sarde qui, en quelques années seulement, s’est développée dans le secteur de niche des accessoires pour simulateurs.

Ici, il faut être technique. Si pour un jeu vidéo stratégique, une souris et un clavier suffisent, pour les vrais gamers amateurs de simulations de voitures ou de vols, il faut une cloche ou un volant. Plus la sensibilité du périphérique est grande, plus la sensation et l’expérience de jeu sont bonnes. Il est évident que nous parlons d’un secteur de niche, dans le monde des joueurs, mais les chiffres sont là.

Des chiffres stupéfiants ?

Un début. Rappelons que le secteur périphérique, dans le monde du jeu, est une industrie en croissance continue. On estime qu’il aura atteint environ 3,9 milliards de dollars cette année, avec une croissance prévue pour l’année prochaine, les périphériques de contrôle sont une présence constante et croissante.